Pas d’asile sans accueil digne – Campagne CMA : tous les témoignages
En France, la moitié des demandeur·euse·s d’asile dorment à la rue, survivent dans des campements. Kako en fait partie. Parce qu’il n’a pas respecté le règlement intérieur de son centre d’accueil, l’OFII le sanctionne en le privant de son droit aux Conditions Matérielles d’Accueil (allocation mensuelle et hébergement). Kako se retrouve dans une situation de détresse extrême. Écoutez son témoignage :
Refuser ou retirer le bénéfice des CMA aux demandeur·euse·s d’asile revient à priver du minimum vital des personnes déjà fragilisées. Pour avoir été déclaré “en fuite” durant sa procédure Dublin, l’OFII condamne Nasser à vivre dehors depuis plusieurs années. Nos associations et collectifs dénoncent cette pratique punitive. Écoutez son témoignage :
Privées du bénéfice des CMA, les personnes demandeuses d’asile n’ont pas pour autant le droit de travailler, le droit à l’autonomie financière. On exige d’elles qu’elles vivent sans ressources, sans hébergement et sans accompagnement social et juridique. C’est le cas de Jenny. Écoutez son témoignage :
La France ne peut pas sanctionner une personne en portant atteinte à sa dignité ! Privé de ses Conditions Matérielles d’Accueil par l’OFII Alif est condamné à la précarité durant tout l’examen de sa demande d’asile. Écoutez son témoignage :
Placé en « procédure Dublin » par l’administration, et désigné « en fuite » parce qu’il a refusé d’être renvoyé vers la République Tchèque, Khan est condamné à l’errance et à la précarité depuis plusieurs années. Écoutez son témoignage :
Bilal voulait demander l’asile en France. La France veut le renvoyer vers la Bulgarie, pays désigné responsable de sa demande d’asile selon le règlement Dublin III. Parce qu’il refuse son transfert, Bilal perd tous ses droits et se retrouve à la rue, sans aucune aide financière et sans soutien social. Écoutez son témoignage :